Alternatives naturelles anti-moustiques

Un projet soutenu par l’Union Européenne
Ce projet a pu être réalisé grâce au programme LEADER soutenu par l’Europe. En effet, il s’agit d’une expérimentation scientifique et technique avec un investissement conséquent. Le programme LEADER a contribué au financement de cette opération. Les résultats obtenus sont très encourageants.
Cette action soutient le développement d’un territoire rural et du camping l’Hippocampe qui valorise la Haute Provence auprès d’un public français et étranger.

Projet LEADER
Afin de pallier la nuisance des moustiques auprès des vacanciers, le camping Sunêlia l’Hippocampe s’est équipé de 28 Bornes anti-moustiques à Volonne et de 26 Bornes anti-moustiques à Château Arnoux !
Le camping Sunêlia l’Hippocampe est au cœur de la retenue de l’Escale, un lac artificiel de 200 ha. Cette zone humide artificielle a engendré un véritable réservoir de diversité autant pour la faune que pour la flore. Cette retenue est appelée la « réserve ornithologique de haute Provence ». Cette dernière compte aujourd’hui 140 espèces d’oiseaux.
Le camping Sunêlia l’Hippocampe est inscrit dans un projet écotouristique innovant, favorisant l’émergence d’un tourisme respectueux de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la population locale et touristique.
Cependant cette volonté de développer le tourisme et de protéger l’environnement a été perturbée par la présence de moustiques engendrant des nuisances.
L’objectif a été donc de diminuer les nuisances induites par les moustiques tout en limitant les risques environnementaux et sanitaires.
Pour répondre à cet objectif, l’Hippocampe s’est équipé de 28 bornes anti-moustiques (BAM) pour le site de Volonne et de 26 bornes anti-moustiques pour le site de Château Arnoux.

Les bornes anti-moustiques : une solution éco-responsable
La mise en place des bornes s’inscrit dans la recherche d’alternatives naturelles anti-moustiques. Ce projet permet d’éviter l’épandage aérien propageant du biocide.
Seules les femelles moustiques aux abords des zones à protéger sont attirées par les bornes anti-moustiques. Les moustiques mâles et les autres espèces d’insectes (abeilles, papillons, coccinelles…) ne sont pas attirés par le piège et continuent de jouer leur rôle dans le respect de la biodiversité.
Le saviez-vous ?
Ce ne sont que les moustiques femelles qui nous piquent, les mâles préférant de loin le nectar des fleurs. Les femelles ont besoin des protéines que leur apportent notre sang pour pondre leurs oeufs. Aussi, elles prennent 3 fois plus de sang que le total du poids de leur corps.
Installation de bornes anti-moustiques et nichoirs

Comment ça marche ?
Grâce à sa technologie brevetée, la machine professionnelle anti-moustiques attire la femelle moustique en quête de proie, en simulant la présence humaine. Le moustique est ensuite piégé à l'intérieur de la borne.
Illustration ©BAM Qista

Installation de nichoirs dans le camping
Une autre alternative naturelle anti-moustique est également l’installation de nichoirs pour les oiseaux. En effet certains oiseaux dont les hirondelles, sont des prédateurs pour les moustiques. Plusieurs nichoirs et mangeoires ont été installés dans le camping.

Quels sont les résultats ?
Dès l’installation des 28 bornes en 2017, le camping a missionné l’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes «la Tour du Valat » pour évaluer l’efficacité des bornes anti-moustiques. A partir de tests, qualifiés de « tests du mollet » réalisés sur 6 lieux différents : 3 lieux démoustiqués sur le camping l’Hippocampe et 3 lieux non démoustiqués par les BAM sur la commune de Château Arnoux au lieu-dit Les Salettes, les scientifiques observent une baisse de nuisances de 85% de la zone protégée par les pièges.
Par ailleurs, le ressenti de la clientèle s’est nettement amélioré. Les nuisances sont moins importantes.
Une étude sociologique a été réalisée par le camping Sunêlia l’Hippocampe en juin 2018. Un questionnaire relatif à l’évaluation du dispositif anti-moustiques des BAM a été remis aux vacanciers. Sur les 106 réponses :
- 71.8% ont été plutôt satisfaits de la présence de ce dispositif
- 99% ont éprouvé aucune gêne liée à la présence des pièges
- 97,9% sont favorables à la poursuite de la méthode de démoustification